La trace du haïku

             Pour faire suite au texte précédent et au paysage que j'ai devant les yeux, je reprends ce matin le livre si poétique de Maxence Fermine dont j'ai déjà parlé ...

           

  Ce livre est un long poème tout blanc, fragile et délicat comme le laisse supposer ce mot aérien que l'on prononce la tête levée vers le ciel avec sur les lèvres la fraîcheur d'un flocon impalpable ... " Neige"

             C'est un petit livre qui demande plusieurs lectures si l'on veut se laisser pénétrer par cette histoire d'amour mêlant neige et haïku ...

              Je vous invite donc à venir partager ce qui suit :

"Avec son talent artistique, Yuko voyait 5 propriétés à la neige :

- Elle est blanche. C'est donc une poésie. Une poésie d'une grande pureté.

- Elle fige la nature et la protège. C'est donc une peinture. La plus délicate peinture de l'hiver.

- Elle se transforme continuellement. C'est donc une calligraphie. Il y a dix mille manières d'écrire le mot neige.

-Elle est une surface glissante. C'est donc une danse. Sur la neige tout homme peut se croire funambule.

-Elle se change en eau. C'est donc une musique. Au printemps, elle change les rivières et les torrents en symphonies de notes blanches."

             

Neige fait l'hiver

passage vers le printemps

beauté du silence